L’enthousiasme croissant pour les véhicules électriques s’accompagne d’une réalité moins réjouissante : des primes d’assurance en forte hausse, surtout pour les conducteurs qui parcourent de nombreux kilomètres. Qu’il s’agisse d’un Tesla, d’une Renault Zoe ou d’une Peugeot e-208, chaque modèle électrique apporte son lot de défis en matière d’assurance, provoquant des interrogations sur l’avenir de ce segment particulier.
Des primes d’assurance en constante augmentation
Selon une étude récente, les propriétaires de voitures électriques constatent une augmentation moyenne de leur prime d’assurance de 20 % par rapport à l’année précédente, une hausse qui surpasse largement celle des voitures à essence. Des modèles comme la Hyundai Kona Electric et la Volkswagen ID.3 ne font pas exception à cette tendance. Cette évolution est perplexe, surtout si l’on considère que ces véhicules sont généralement perçus comme plus écologiques et moins coûteux à entretenir.

Facteurs expliquant cette flambée des tarifs
Les raisons de cette hausse sont multiples et parfois inattendues :
- Coût de réparation élevé : Les batteries des véhicules électriques sont souvent plus délicates à réparer, rendant les sinistres particulièrement coûteux.
- Peso de ces véhicules : Un véhicule électrique pèse généralement plus lourd qu’un modèle à essence, ce qui augmente le risque de dommages en cas d’accident.
- Performance : Grâce à leur accélération rapide, les véhicules électriques peuvent atteindre des vitesses plus élevées, augmentant ainsi le risque d’accidents.
Kilométrage : un élément clé dans le calcul des primes
Les conducteurs qui utilisent leur véhicule électrique pour de longs trajets ne sont pas à l’abri de tarifs prohibitifs. Par exemple, ceux qui parcourent 20 000 kilomètres par an peuvent payer en moyenne 206 euros de plus que leurs homologues roulant avec des voitures à essence. Ce chiffre met en lumière l’importance du kilométrage dans le calcul des primes d’assurance.
Kilométrage annuel | Différence de prime (en euros) |
---|---|
10 000 km | -28 (économie) |
20 000 km | 206 |

Attention aux réductions écologiques
Malgré ces hausses, certaines compagnies d’assurance proposent des réductions écologiques pour inciter à l’assurance de véhicules durables. Ces économies varient de 10 % à 30 % selon l’assureur, offrant une lueur d’espoir à ceux qui prennent le virage électrique. Des acteurs comme AG et Axa permettent même de bénéficier de remises en fonction du kilométrage parcouru.
Les conseils pour naviguer dans ce nouveau paysage
Pour les propriétaires de véhicules électriques, il est essentiel de bien choisir son assurance. Voici quelques recommandations :
- Comparer les offres en utilisant des comparateurs d’assurances pour s’assurer d’obtenir le meilleur tarif.
- Renseigner sur les offres de réduction écologique proposées par divers assureurs.
- Préférer une assurance incluant des garanties spécifiques pour les véhicules électriques.

Questions fréquentes
Pourquoi les primes d’assurance des véhicules électriques augmentent-elles?
Les primes augmentent principalement à cause du coût élevé des réparations, des risques accrus liés à un poids plus lourd, ainsi que de la puissance de ces véhicules qui pourraient entraîner des accidents.
Les assurances électriques proposent-elles des réductions?
Oui, de nombreux assureurs offrent des réductions allant de 10 % à 30 % pour les voitures électriques, en fonction de l’assureur et du nombre de kilomètres parcourus.
Quel est l’impact du kilométrage sur l’assurance?
Le kilométrage joue un rôle crucial dans le calcul des primes d’assurance, les conducteurs ayant un kilométrage élevé risquant de payer considérablement plus que ceux parcourant relativement peu de kilomètres.
Comment trouver la meilleure assurance pour une voiture électrique?
Il est conseillé d’utiliser des comparateurs d’assurances pour explorer les différentes options et trouver la meilleure offre adaptée à ses besoins.
Quelles voitures électriques sont les plus concernées par cette hausse d’assurance?
Des modèles populaires comme la BMW i3, la Nissan Leaf, et la Mercedes EQB sont particulièrement touchés par l’augmentation des primes d’assurance en raison de leur coût de réparation élevé.

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